Les Managers qui bénéficient d’un coaching de prise de poste trouvent rapidement confiance en eux. Ils « renoncent » et délèguent plus facilement leurs activités précédentes. Ainsi, ils libèrent beaucoup de temps pour se centrer sur leurs nouvelles activités et leur nouvelle posture. En particulier sur tout le plan relationnel. Du coup, ils prennent plus rapidement la vraie mesure de leur nouveau poste, pour des résultats plus rapides, et en meilleure harmonie avec leur environnement.
Les « croyances limitantes » classiques des postulants à une promotion de manageur
Tout postulant à une promotion a naturellement des appréhensions, comme nous tous lors d’un changement important de situation. Les premiers types d’appréhensions sont souvent légitimes : serai-je à la hauteur ? Suis-je assez bon ? Est-ce que je le vaux bien ? Cela s’appelle le sentiment d’imposture. Le sentiment d’imposture survient souvent à l’occasion d’une promotion hiérarchique, car on a la référence de nombreux N+1 en poste qui maîtrisent bien leur poste, si différent, depuis des années. On peut se sentir bien en dessous et en charge d’activités plus « simples » qu’on maîtrise bien.
Les autres croyances limitantes sont souvent du type : Suis-je trop ceci ? par exemple, suis-je trop gentil pour être manager ? Ou bien, ne suis-je pas assez cela ? Par exemple, je ne suis pas assez politique, ou pas assez intelligent, ou pas assez communicant pour ce métier. Ou encore, Il faut être ceci ou cela ! Par exemple, il faut être plus sérieux, ou agressif, ou arrogant, ou ambitieux pour être un bon manager ! Et encre, c’est bien, c’est mal … Par exemple, c’est bien de savoir prendre des décisions tranchées. C’est mal de ne pas savoir décider rapidement.
Il y a aussi les interdits qui sont du style : je n’ai pas le droit… à l’erreur, je n’ai pas le droit de ne pas (déjà tout) savoir. Nous en trouverons d’autres en étant en poste, comme « je ne peux pas challenger une décision de mon hiérarchique ». Ce dernier interdit émane plutôt de managers de niveau 1 ou 2 (premier niveau de management ou Manager de Managers).
Ces barrières mentales sont des magnifiques auto-générateurs de stress avant même l’entrée en scène. En Bon anglais, on appelle cela du BS (du bull shit !)
Le premier grand challenge pour améliorer la confiance en soi : oublier votre formation et votre expertise « technique » !
En général, les managers sont issus d’écoles d’ingénieurs ou de commerce, ou sont autodidactes. Tous sont focalisés sur des techniques diverses, apprises puis renforcées pendant des années de contribution directe. Il est d’ailleurs surprenant que les Entreprises valorisent à ce point l’expertise technique dans les promotions à des postes de managers. La tentation est de se réfugier dans la technique et de s’y cramponner.
C’est un monde à 2 dimensions : la technicité suffirait (axe X) à produire les résultats (axe Y). Et les humains ne seraient que des rouages sans affects, sans émotions, voire inutiles. D’où votre difficulté à appréhender ce qui vous concerne en tant qu’humain, comme mentionné au début de cet article ! Et de nombreux challenges de leader vous attendent si vos N-, N ou N+, voire aussi vos clients/fournisseurs, vont à contre-courant. C’est parce que la confiance en soi se construit dans des relations que vous développez, maîtrisez et pilotez adroitement.
Précisément, vous êtes humain et d’autres humains vous entourent. Les technologies et les systèmes ne sont que des accélérateurs de productivité, si tous les vivants sont déjà moteurs. Du 18e au 20e siècle : les humains suivaient la technologie. 21e siècle : l’élément humain peut facilement enrayer ou soutenir ce monde technologique.
Donc, le monde est bien en 3D :
- Les humains sur l’axe X,
- Toute la technologie sur l’axe Y,
- Pour produire des résultats puissants sur l’axe Z.
On appréhende facilement les technologies pour booster le business, et on mesure moins souvent l’impact de l’humain qui peut être très moteur ou très résistant ! En revanche, on sent bien ces impacts des résistances au changement, qu’ils soient involontaires (notre cerveau reptilien aime les habitudes, la sécurité, la continuité, et n’aime pas les changements) ou volontaires (« je ne veux pas changer »)
Cela est tout l’enjeu d’un coaching de manager : booster le business en développant la fluidité entre les humains et en levant les résistances, qu’elles soient personnelles ou celles de son environnement humain !
Le Coaching de Managers : un travail de fond spécifique sur la confiance en soi
Un coach sportif est un formateur et un entraineur. Les autres coachs qui ont fleuri via les médias sont des experts techniques en relooking, en image, en media-training, etc… Parfois, ils ne sont même pas dans la posture du formateur : ils vous disent ce qu’il faut faire avec un certain aplomb de professeur sachant. Ce qui peut être très utile. Mais ceci est du mentoring, ce n’est pas l’objet d’un coaching de Manager.
Un coaching de Manager en prise de fonction a pour objet, de façon très spécifique, de vous aider à trouver votre propre style, vos propres marques. Également à faire éclore votre propre potentiel, en commençant par vous aider à conscientiser puis lever un à un tous les freins qui vous entravent dans l’expression de votre personnalité profonde.
Le profil du coach pour acquérir la confiance en soi
Le coach de Managers a donc des outils concrets en psychologie appliquée, et des techniques spécifiques de questionnement. Son expertise est basée sur ses nombreuses formations et expériences sur la psychologie humaine et sur les relations entre personnes, en plus d’un nécessaire vécu en Entreprise. Il vous aide à trouver vos propres solutions, ce qui vous contribue à élever votre confiance en vous.
Le coach de Manager va donc vous aider à dénouer toutes les embuches à la confiance en soi, à être et à interagir avec tous les interlocuteurs que vous rencontrez dans votre rôle, sur 3 plans :
- Votre « alignement personnel » – Êtes-vous profondément en phase avec vous-même ou pas ?
- Le management de vos collaborateurs – Êtes-vous à l’aise à manager quiconque dans votre équipe, en tête à tête ou en collectif ?
- Votre relationnel avec tout votre environnement – Êtes-vous à l’aise à interagir avec toute type de personne de votre environnement professionnel, interne ou externe ?
Il va aussi vous aider à accélérer votre acquisition des savoir-être et savoir-faire liés à votre nouveau niveau de management. Pourquoi est-ce important ? Parce que l’Entreprise vous espère rapidement opérationnel dans votre nouveau rôle. Elle omet de prendre en compte le rythme de changement humain, c’est à dire : lent, voire résistant, et d’autant plus qu’il est en situation de changement ou de stress ! La confiance en soi fait la différence.
Rythme humain vs. Rythme économique
En effet, le rythme naturel de changement de l’humain est dicté par les peurs et l’aversion au risque : éviter tout changement, rester dans sa zone de confort et de sécurité.
L’humain ne va envisager un changement que si l’environnement l’exige (ou bien sûr quand il y voit un intérêt personnel puissant). Puis il va commencer à observer cet environnement pour trouver une idée, la tester un peu, espérer que cela marche, mesurer l’effet, chercher une autre idée si la première ne marche pas, etc…
On est loin de l’accélération du changement en Entreprise depuis 30 ans, où certaines entreprises de hi-tech conduisent une restructuration par an !
Votre coach va donc vous aider à acquérir de nouveaux comportements à un rythme accéléré. Il va vous aider à changer vos représentations, vos croyances limitantes. Il va vous aider à trouver la confiance en vous, et du plaisir dans des activités complètement différentes et hors de votre zone de confort. On va oublier le côté rassurant de la technique pour entrer dans le monde merveilleux des sciences molles. C’est une zone de flou énorme par rapport à des activités concrètes et mesurables, que nous allons rendre concrètes ensemble.
Un des principaux enjeux d’un nouveau Manager est de mobiliser efficacement son équipe. On voit don bien l’importance d’acquérir ces savoir-faire concrets et délicats en lien avec les sciences molles !
L’apport des sciences humaines pour la confiance en soi
Les sciences humaines sont effectivement plus récentes que les sciences techniques, et les comportements humains sont plus complexes que les machines ou les systèmes. Bonne nouvelle, il y a aujourd’hui de nombreuses modélisations de la psyché humaine. Ces modèles sont en général non pas des théories, mais bien des modélisations des comportements humains habituels. Ils ont été développés à partir d’observations et d’études pratiques, à partir des années 60-70 par des « écoles » telles que celles-ci :
- La PNL (programmation neuro-linguistique) a été développée par un informaticien et un linguiste qui ont finement analysé nombres d’experts en action pour modéliser leurs comportements excellents.
- L’Analyse Transactionnelle (A.T. pour les initiés) a été développée à partir des comportements relationnels entres adultes et enfants, comportements tellement structurants qu’on les répète spontanément toute notre vie.
- La Communication Systémique est issue de l’école de Palo Alto et a été modélisée à partir de l’observation des systèmes humains dans leurs interactions en un à un, en groupes ou en famille.
- Le MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) a été développé à partir de préférences observées par Carl Gustav Jung chez des milliers de patients.
- La Gestalt a été développée à partir des comportements répétitifs et bloquants des humains dans leur environnement.
- …
Confiance en soi : Coaching ou thérapie ?
Les acquis des sciences humaines permettent d’aider les humains dans de vastes situations :
- Les situations extrêmes comme les astronautes arrachés de leurs racines terrestres, les militaires dans des actions inhumaines …
- Les comportements extrêmes ou mal vécus comme abordés dans les thérapies,
- La manipulation des consommateurs, ou
- Le management respectueux des collaborateurs dans un travail d’équipe commun vers un but partagé.
Le coaching utilise nombre de techniques d’accompagnement également utilisées en thérapie. Toutefois la différence importante est que le coaching s’intéresse au présent-futur pour atteindre rapidement des objectifs concrets d’Entreprise. Tandis que la thérapie travaille à guérir le passé.
Les questionnements du coach paraissent donc parfois relever de la psychologie puisqu’il adresse les sujets mentionnés en début d’article. Mais il s’interdit de travailler sur le passé de son client.
Si le coaching « patine », c’est qu’il faut peut-être aller réparer un peu le passé. Il m’est arrivé exceptionnellement de recommander à mon client d’envisager une thérapie ciblée et concrète (pas le divan pendant 10 ans !)
La posture du coach Gestaltiste pour la confiance en soi
Les écoles de coaching de managers ont débuté dans les années 90. Elles forment les coachs de Managers à partir des acquis et techniques liés à ces modèles qui constituent leurs référents. Certaines écoles sont si prégnantes dans leur approche, qu’on peut parler de posture systémique, de posture gestaltiste, etc… Au-delà du questionnement ouvert et neutre du coach, qui n’a pas d’attente personnelle, ces postures lui donnent carrément une attitude spécifique dans sa pratique.
Pour ma part, j’ai « endossé » la posture gestaltiste que je trouve la meilleure, après m’être formé à d’autres écoles (dont j’utilise certaines techniques). Je trouve la posture Gestaltiste à la fois plus respectueuse et plus puissante pour accélérer la prise de confiance en soi, de part :
- Son humilité et sa bienveillance (pas de guru qui avance masqué)
- La complémentarité de la relation : on co-constuit (plutôt qu’un sachant et un non-sachant)
- Le dévoilement … du coach, ce qui encourage le coaché à se dévoiler en confiance dans un esprit de confidentialité partagée.
- L’utilisation des ressentis et émotions dans les échanges … pour utiliser des informations plus certaines que celles du mental qui se raconte beaucoup d’histoires. Le corps, lui, ne ment jamais : je sens ou je ne sens rien ! Il est donc une référence sûre de notre niveau de sérénité. J’aide mes clients à s’y connecter quand ils ont du mal à sentir leur corps. C’est toujours une reconnexion extrêmement profitable.
L’intérêt d’un coaching devient donc d’autant plus élevé que la marche est haute et étroite, quand lors d’un changement de job, les écarts de compétences sont élevés et le timing court. On peut ajouter aussi la taille des enjeux qui se présentent tant pour l’individu que pour l’équipe et l’Entreprise.
Et vous, comment vous sentez-vous pour votre prise de poste ? Quel est votre niveau de confiance en vous ? Et comment imaginez-vous avancer : avec un bâton de pèlerin ou avec un guide de haute montagne ? Les deux sont justes, selon les situations.