La méditation Vipassana ? Pour un nouveau cap dans votre vie pro !

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La méditation Vipassana est LA méditation qui va changer votre vie… à condition de vous y investir a minima.

Je reviens de ma formation de 10 jours… et 10 heures par jour, non stop. Wow ! Un grand coup de karscher à l’intérieur ! C’est tellement dingue, décalé et profitable que ce sujet intéressera certainement les plus « noblement ambitieux », comme les plus souffrants du « système » actuel. Accrochez vos ceintures !

L’Histoire de Vipassana

On remonte 25 siècles en arrière, pas moins ! Un moment où un certain bouddha (= un être totalement éveillé), Gautama, est devenu LE Bouddha. Pourquoi ? A l’époque, en Inde, co-existaient de multiples techniques de méditation pour s’éveiller spirituellement. A la différence de ses confrères éveillés, Bouddha Gautama a finement analysé et découvert ce qui se tramait à notre insu dans les tréfonds de notre être.

Fort de sa découverte, il a mis au point une technique radicale pour nous libérer de nos « misères » d’humains, qui nous empêchent de vivre authentiquement heureux. Il s’agit de 2 misères :

1/ nos aversions à répétition : je n’aime pas ceci, je déteste cela, j’ai peur de ceci, je redoute cela, etc…

2/ nos avidités et nos addictions : je veux ceci, j’ai hâte de vivre cela, avant c’était tellement mieux, vivement demain, J’aimerais tellement être ceci ou avoir cela, allez quelques dernières pour la route : des placards pleins, des agendas pro/perso surchargés, des objectifs à la pelle, etc…

A 35 ans, Bouddha avait donc connu l’éveil complet. Puis il a passé ses 45 années suivantes à diffuser inlassablement le « Dhamma » : la voie de la libération individuelle, la libération de toutes nos souffrances, mentales et aussi accessoirement physiques. Car le corps parle si fort quand nous ne nous écoutons pas. Le Dhamma est à la fois une philosophie de vie et le chemin. Sa technique s’était largement diffusée en Inde et dans les pays voisins dont la Birmanie (le Myanmar). Il a enseigné le Dhamma à des vastitudes d’assemblées de façon orale. Mais seuls ses nombreux discours ont été reconstitués par un concile de sages peu après sa mort, et sont donc accessibles depuis lors.

Quant à sa pratique de « Vipassana », également transmise oralement, elle était tombée dans l’oubli, après 5 siècles, dégradée par des peties concessions ici et là, au gré des enseignants… A l’exception d’un monastère birman qui a transmis la technique Vipassana dans sa pureté originelle et rigoureuse à travers 25 siècles de générations de moines !

Puis, dans les années 1950, un laïc, Goenka, industriel Birman souffrant de maux de tête insoutenables, a découvert et suivi la formation Vipassana, ce qui l’a accessoirement guéri. Fort de son éblouissement devant la beauté de la philosophie attenant à la technique, Il a entrepris de ramener Vipassana en Inde, terre du Bouddha, pour la rediffuser largement.

Aujourd’hui, c’est un raz-de-marée : 370 centres dans le monde (dont plus d’une centaine en Inde), et plus de 300.000 méditants formés chaque année pendant ces fameux 10-jours !

Le cadre des formations à la méditation Vipassana

Il faut bien comprendre que l’apparente rigueur du cadre des formations est lié au besoin d’expérimenter et de constater soi-même les résultats de cette formation précise. Et aussi pour pérenniser cette technique intacte et sans compromis pendant encore 25 siècles ! Car dégradée, cette technique n’apporte pas ou peu de résultat. C’est ce qui avait amené à sa disparition (à l’exception du fameux monastère birman).

La formation initiale est de 10-Jours, premier passage obligé. Pas de petit essai de 1 heure ou de 1 jour ou deux ! Car la technique est simple en apparence, mais compliquée à mettre en oeuvre, et les premiers résultats apparaissent après plusieurs jours de pratique. Si on s’engage, on s’engage aussi pour rester 10 jours avec détermination.

Une règle importante est de s’abstenir de toute communication pendant 10 jours, pour favoriser le travail intérieur si délicat. Donc, on remet à l’entrée son téléphone fermé, tout autre moyen de lecture et d’écriture. On s’engage à ne pas parler pendant 10 Jours. Ni communiquer par le regard ou par des gestes. On se retrouve donc dans le meilleur contexte pour entamer un travail intérieur avec cette technique. Cette non-communication avec autrui est également nécessaire pour permettre à chaque méditant de ne pas être dérangé par autrui pendant son travail intérieur.

Les autres règles imposées d’entrée sont d’ordre pratique et moral, liées notamment à des valeurs de respect. Parce le Dhamma est d’abord une philosophie de haute valeur morale.

La méditation Vipassana réduit les aversions telle l'angoisse que ressent cette femme devant son écran

On se retrouve ainsi, à l’écart du monde furieux de toutes les consos, au silence, dans un exceptionnel cadre monastique, assis en tailleur, pendant des séquences d’1 à 2h, les yeux fermés, avec des instructions graduelles très précises pour guider et soutenir sa progression. Une expérience unique à vivre, pour revenir à l’essentiel de notre singularité humaine épurée. Vraiment à mille miles du trop-plein de nos vies et des échappatoires de la conso-fric-clic-caddie-netflix-facebook-métro-boulot-dodo-insomnies.

L’expérience est si « purifiante » et aussi si intense que le dernier jour voit la réintroduction partielle de la communication entre méditants, pour servir d’amortisseur avant de retourner dans le monde.

Précision d’importance, il n’ya dans les centres Vipassana aucune effigie de Bouddha, ni aucun rite religieux. Et les 10 jours se terminent par un sobre « la formation est terminée » !

Les fondements de la méditation Vipassana

Buddha avait analysé et découvert ceci :

  • Nos 5 sens et nos pensées sont neutres : mon corps perçoit un son, ou une sensation corporelle ? Une idée me traverse l’esprit ? C’est physiologique et neutre.
  • Puis, notre mental évalue instantanément cette perception en positif ou en négatif.
  • Puis, on y ajoute instantanément une notion de plaisir ou de déplaisir. Si la sensation est jugée positive, j’ai envie qu’elle dure. Si la sensation est jugée négative, j’ai envie qu’elle s’arrête. La fameuse notion d’avidité et d’aversion.
  • Or, la loi universelle de la nature est immuable : c’est l’impermanence, tout apparaît et disparaît, à des échelles variables de taille et de temps.
  • Nos « misères » viennent de notre frénésie à vouloir contrôler l’incontrôlable, et de notre difficulté à accepter les choses comme elle sont.
  • Il s’agit donc de renouer sérieusement avec l’ordre immuable et universel de la nature : Vipassana = voir les choses comme elles sont. Et non pas comme on aimerait qu’elle soient.
  • Seule l’expérimentation sur nous-mêmes permet de vérifier l’effet de ce travail de méditation sur nos changements de comportement, en percevant notre vérité.
  • Comprendre intellectuellement cette explication ne permet pas d’appréhender concrètement la puissance de ce travail apparemment simple mais compliqué. Comprendre (et lire cet article !) reste un divertissement.

La pratique de la méditation Vipassana

La technique consiste donc en plusieurs étapes graduelles :

  • Affiner ma perception de mes sensations les plus fines, puisque mon corps est le seul terrain possible pour cette expérimentation. Il ne me trompe jamais : je sais si je ressens quelque chose ou rien. Et je peux observer ce que je ressens. Mais comme on est généralement déconnecté de nos corps, tellement on est focalisé sur l’extérieur, il faut commencer par un travail minutieux de sensations infimes.
  • Les instructions initiales portent donc sur : observer sa respiration naturelle et les sensations liées à l’air qu’on respire, ni plus ni moins !
  • En même temps, on affine sa concentration mentale, car cela va être utile pour la suite. C’est aussi un gros challenge car notre mental agité s’évade en permanence vers ailleurs. Il m’a ainsi fallu 3 jours de travail pour parvenir à bien maîtriser ma concentration : c’est par ma volonté que je décide de garder constamment mon attention sur ma respiration, et que mes pensées ne s’échappent pas ailleurs. Le premier jour, je ne tenais pas une seconde, et je voyais mes pensées m’échapper toutes les secondes, infernal !
  • Et en même temps encore, on nous demande d’observer tout ce qui se passe sans aucun jugement, en acceptant simplement ce qui est : ni aversion, ni avidité. Donc, en même temps que je me concentre avec persévérance sur ma respiration, je ne me juge pas si je n’y arrive pas (pour éviter l’aversion!). Je ne m’excite pas non plus en voulant y arriver à tout prix (pour éviter l’avidité!). Pfff ! Je reviens tranquillement à mon exercice.
  • La conjonction de ces trois exercices (observer, se concentrer, rester dans le ni-ni) est déjà un gros challenge !

Au 4e jour, on démarre le propre de la méditation Vipassana :

  • Observer les sensations du corps. Cela n’a rien de sensuel ! On passe précisément son corps en revue, de la tête au pieds, en observant toute sensation. La palette des sensations devient peu à peu beaucoup plus vaste.
  • Et là, on continue à se « contenter » d’observer sans nullement réagir : une sensation est une sensation. Si je la ressens comme désagréable, je ne la chasse pas ni ne change de position. Si je la ressens comme agréable, je ne recherche pas à la faire durer, ni ne lui attribue une quelconque envie de la voir perdurer. Cela demande assurément une ferme détermination !
  • C’est ce travail mental extrêmement précis de lâcher-prise, d’équanimité, au niveau de l’expérience de mon corps, qui va me permettre de développer peu à peu, une nouvelle attitude dans la vie, en accord avec la loi naturelle et universelle de l’impermanence. Quand je développe mon équanimité, je commence à neutraliser mes réactions sur ce que je n’aime pas et sur ce que je recherche constamment. Quand je me mets en phase avec cette loi, je sors de mon schéma de « misère ». Je prends les choses comme elles sont. Je comprends que je suis entièrement à l’origine de mes frustrations.

Cela n’a rien à voir avec le laisser-tomber. Je peux avoir des objectifs persos ou pros, et je vais m’adapter, ne pas m’accrocher à tout prix à la quête d’un résultat préconçu. Et puis, je comprends que je ne peux que me changer moi-même, que le résultat dépend de moi. Et pas des autres que je ne peux pas changer contre leur gré.

Les discours du soir lors des formations

Quand la journée de 10 heures de méditation est terminée, à 19h, il y a un petit rabe de luxe ! Les discours du soir, qui durent environ une heure (suivis d’une dernière méditation plus courte).

Les discours sont délivrés directement via des vidéos de Goenka, avec sa force, sa simplicité, sa luminosité et son aura. Il n’a rien à voir avec un gourou barbu chargé de bracelets de d’amulettes. Il a juste un accent anglo-indien bien caractéristique !

Ou bien, les discours sont accessibles par audio dans de nombreuses langues étrangères, très bien traduits.

Ici, la technologie est bienvenue : elle assure la parfaite continuité de la diffusion de Vipassana, identique dans tous les centres du monde. Et identique à ce qui s’est fidèlement transmis depuis l’enseignement de Bouddha.

Mon vécu pendant mon dernier 10-jours

A cause du covid, j’avais laissé passé 2-3 ans sans 10-jours (après en avoir déjà suivi 4). Je retournais un peu anxieux de m’extraire radicalement de ma vie extérieure pendant 10-Jours, tout en gardant des souvenirs magnifiques de cette magie monastique : vivre dans une communauté de co-méditants pendant 10 jours, dans la plénitude d’un silence et d’un respect inégalés.

Quelle agression pourrais-je ressentir ou imaginer quand personne ne parle, ne se regarde, tout en restant bien conscient des présences autour de soi ? Quand chacun fait le même exercice, dans la même énergie de progresser et d’équanimité. Et pendant d’autres anciens méditants, dans l’ombre, assurent l’intendance (végétarienne) discrète et efficace pour les méditants.

Je suis passé par des montagnes russes classiques de tout effort librement consenti : Dès la 1h de méditation, je me suis dit « que suis-je venu faire dans cette galère?! » Puis rapidement, j’ai trouvé le confort de la routine du travail demandé. J’ai eu des moments de fluidités impressionnant, surtout à la méditation du matin entre 4h30 et 6h30 : dans le silence du jour naissant, après une nuit de repos, le ventre vide, et l’esprit calme, en maîtrise parfaite de mes pensées, simplement affairé au balayage de mon corps, observant mes sensations.

Quels résultats escompter de la méditation Vipassana ?

Chacun est différent et ressentira des résultats parfois très différents.

Lors de mon premier 10-Jours en 2011, après le 8e jour d’exercice assidu et (presque!) patient, j’ai ressenti des étincelles parcourir tout mon corps, partout, une expérience vraiment unique. Puis toutes les douleurs insupportables, que je ressentais à cause de toutes ces heures d’assise en tailleur, ont disparu. Depuis je peux méditer 1 à 2h d’affilée sans bouger du tout. Il s’est bien passé quelque chose !

Un autre méditant m’avait raconté que son dos, à moitié bloqué depuis des années s’était totalement débloqué au 4e jour.

La méditation Vipassana calme des vicissitudes de la vie

D’autres bénéfices ? Mes méditations presque quotidiennes depuis 2011 m’apportent de multiples bénéfices :

  • Un calme intérieur vraiment apaisant dès que je m’assois pour méditer. Le matin, je démarre un timer en fonction du temps dont je dispose. Si je suis vraiment à la bourre, je cale même seulement 2 ou 5 minutes, et pendant ces 2 minutes, j’oublie tout l’extérieur ! En général, je médite plutôt 30 minutes ou 1h. Et là, je suis à ma propre disposition, centré, serein. Cette connexion à mon calme intérieur est une ressource de grande qualité pour me poser avant d’entamer ma journée.
  • Plusieurs idées créatives surgissent à presque chaque méditation, dès que le calme intérieur est installé. J’appelle cela des insights, des idées pour résoudre tel sujet, démarrer tel projet. Cela émerge tout seul, nul besoin de me creuser les méninges !
  • Le calme intérieur me reconnecte avec l’essentiel : ce que je fais de ma vie et de ma contribution au monde. Je me sens plus connecté, plus en phase avec mes motivations, moins balloté par l’extérieur (les messages, les medias, les injonctions). Je me sens détaché, et même déconnecté, du marketing de l’info-cata, de la conso, et de la pression sociale.
  • Je progresse sur ma capacité à me concentrer sur des sujets plus compliqués pour moi.
  • J’ai nettement baissé dans mes comportements extrêmes, comme le perfectionnisme, qui n’est autre qu’une somme d’avidités et d’aversions ! (Y a encore un peu de boulot)
  • Je me vois graduellement devenir plus équanime dans de multiples situations personnelles. (Y a encore du boulot ici aussi)
  • Je me sens plus assertif, puisque je me sens plus libre et moins dépendant du regard d’autrui. Je me vois aussi devenir plus courageux, sans me forcer. Dans le silence intérieur, je vois les choses avec détachement, sans obligation, juste avec la motivation simple du « just do it ».
  • J’ai graduellement changé mon style de vie, sans me priver, sans me forcer. J’ai adopté une alimentation très végétale, sans aucun regret, et j’ai découvert des palettes entières de nouvelles saveurs, plus délicates, diminuant aussi mon empreinte écologique.
  • J’ai aussi un point d’arthrose qui a complètement disparu, à mon grand étonnement.
  • Je peux m’endormir plus rapidement, souvent avant de compter jusqu’à 10.

Combien coûte cette formation ?

Cet aspect a aussi été un petit choc : c’est gratuit ! Pas même de frais d’inscription. Il n’y a aucun milliardaire derrière Vipassana, ils s’occupent à leurs avidités !

En fait, la philosophie Vipassana, c’est d’être dans la bienveillance. Quand on a commencé à s’éveiller soi-même, la bienveillance pour autrui va de soi ! Donc, seul un ancien étudiant peut faire un don, destiné à permettre aux nouveaux étudiants de se former. Quand on a soi-même fait l’expérience de ce premier 10-jours improbable et magique, on a naturellement envie d’en faire profiter d’autres. Chacun donne ce qu’il veut, s’il veut, et ce qu’il peut donner, c’est simple. Dans tous les centres du monde.

Et puis, entrer dans une formation sans avoir payé, diminue l’attente d’un service en retour, avec le risque d’avidités et d’aversions associées ! Chacun se retrouve confronté à son seul engagement de travailler sérieusement pendant 10 jours.

Les anciens étudiants deviennent tout naturellement bénévoles pour assurer l’intendance des cours, et ils ont ainsi l’occasion de vivre le don gratuit, sans aucune attente en retour. Etre bénévole dans l’ombre, un sentiment unique d’amour inconditionnel, assurément. Les « servants » sont conviés à 3 méditations journalières, un moment de centrage toujours exquis !

Les enseignants sont également bénévoles à 100%, pas d’enseignants salariés chez Vipasssana.

J’ai ainsi eu l’occasion de faire un 10-jours de service et de nombreux autres jours de maintenance, dans une atmosphère de sérénité réjouissante, avec toujours 3h de méditation journalière.

Méditation Vipassana : les places sont chères !

A présent, toi, lecteur, soit tu es parti en courant ! Soit tu t’es senti interpellé, challengé, curieux, voire impatient de te mesurer à toi-même et de progresser sur ta sérénité. Pas au niveau intellectuel, au niveau expérientiel.

Si tu hésites un peu, que penses-tu de te rééquilibrer un peu par 10 jours de vie intérieure, vs. 1 an, 10 ans, 20 ans de vie extérieure plutôt effrénée ?

Il te reste un petit pas capital à franchir : t’inscrire à ton premier 10-jours. Car c’est l’expérience qui est capitale. Je te garantis : c’est renversant !

Il va falloir t’armer de patience. Les inscriptions sont, pour la plupart des centres, prises d’assaut à l’ouverture des guichets en ligne, comme pour les concerts des grandes stars ! En France, malgré l’augmentation des capacités des cours, il y a une loterie d’entrée. 

Dans quelques pays étrangers, certains centres ne sont pas encore saturés, et ouvert aux méditants étrangers. Par exemple, j’avais un co-méditant hollandais qui avait fait le vol Amsterdam-Jakarta parce qu’il avait trouvé de la place au centre de Bogor. 

J’espère que cet article touchera au moins une personne désireuse de progresser vraiment sur sa sérénité. C’est pour elle que je l’ai écrit !

Faites comme ce hamster : sortez de la cage pour vous poser et méditer.

« Que tous les êtres soient heureux, libérés, libérés, libérés. »

Crédit dessins : Valérie Buono

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